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Encore un baccalauréat nouvelle formule !

Énième changement pour le bac « Blanquer » qui avait déjà été chamboulé à plusieurs reprises depuis 2017. Selon Le Parisien - Aujourd’hui en France, un nouveau bouleversement est annoncé, à partir de l’année scolaire 2022-2023, pour les élèves de terminale. Jusqu’à présent, la note du baccalauréat se répartissait entre les épreuves finales (français en première ; spécialités, philosophie et grand oral en terminale), à hauteur de 60 %, et le contrôle continu, pour 40 %. Ce dernier est basé sur les « évaluations communes » (contrôles organisés à la même période dans les lycées), ainsi que sur le bulletin scolaire.

Avec la nouvelle formule, les « évaluations communes », qui constituaient un tiers de la note finale, seront supprimées.

Auprès du Parisien - Aujourd’hui en France, la Direction générale de l’enseignement scolaire (DGesco) a indiqué que les « contrôles dans les disciplines examinées en épreuve finale (philo, français, spécialités) ne seront pas comptabilisés dans le contrôle continu ». Celui-ci portera donc uniquement sur les moyennes de devoirs dits « certificatifs », lesquels concernent l’histoire-géographie, l’éducation morale et civique, les langues vivantes, les mathématiques pour la voie générale ou l’enseignement scientifique pour la voie technologique, la spécialité de la première, l’éducation physique et sportive en terminale et les options.

« Un peu débile comme mesure »

Encore un baccalauréat nouvelle formule !

Et, selon Le Parisien - Aujourd’hui en France, « ce sera aux professeurs de choisir les contrôles dont les notes seront retenues et de leur attribuer un coefficient ». « Mais, précise la DGesco, tous les élèves seront tenus au courant. »

« C’est un peu débile comme mesure, car cela va accentuer les inégalités entre les lycées. Ce sont les professeurs qui vont choisir les notes qu’ils ont envie de retenir », se plaint Thierry, père de Basile, élève de terminale au lycée Notre-Dame-du-Kreisker, à Saint-Pol-de-Léon (29), et qui passera son bac l’an prochain. « Cela va être un bac pour chaque lycée et non plus un diplôme national », déplore également le père de famille. « Ce système garantit une unité de traitement et permet de lisser les efforts sur deux ans, la première et la terminale. Le candidat ne joue pas sur une note », prévient, de son côté, la DGesco.

La réforme sera mise en place pour le diplôme 2023, après une année de « mesures transitoires ». Les familles des candidats au bac reçoivent actuellement des courriers d’information sur les nouvelles modalités du diplôme. Cette année, 715 000 candidats ont passé les épreuves du bac en France, dont 35 315 en Bretagne. L’académie de Rennes n’a pas donné suite à nos sollicitations.

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