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Rentrée scolaire : on inscrit déjà dans le privé

Rodrigue N., en rang hier matin dans une banque de la ville de Yaoundé attend de passer au guichet. Ce 27 juillet, il a pris sa journée de travail afin d’inscrire ses enfants sans pression avant le 30 juillet, date line des inscriptions des anciens élèves au Collège Saint Benoît. À la fin de son opération, il lui est remis des reçus qu’il fera valider au niveau de l’économat de l’établissement. Tout comme cet établissement confessionnel, le collège François-Xavier Vogt a démarré avec les inscriptions le 28 juin. Au sein de l’établissement, pas de grande affluence. Certains parents viennent faire valider les reçus d’inscription de la banque et d’autres, dossiers en mains, les déposent pour les concours d’entrée à différents niveaux du Collège, lesquels démarrent ce jour. Au niveau de l’administration de l’école, les responsables indiquent que l’inscription et la première tranche de scolarité doivent être payées avant le 30 juillet. « Il faudrait que ce soit arrêté pour lancer les concours. Car c’est sur la base des places à pourvoir qu’on peut procéder aux différents recrutements », confie Gaëtan Yangben Mouzong, responsable administratif au collège Vogt. Au Groupe scolaire bilingue le Tremplin, l’extérieur de l’établissement renseigne clairement. Sur un tableau : « Les inscriptions pour le compte de l’année scolaire 2021-2022 ont commencé et se poursuivent tous les jours, ouvrables de 8h à 13h. » Annonce très bien saisie par Mohamed, parent d’élèves, qui a décidé d’anticiper avant la grande affluence. Ce mardi matin, avec le fondateur de l’établissement, il règle les inscriptions de ses deux fils. « Je fonctionne toujours ainsi. Je n’aime pas attendre la dernière minute pour les inscriptions. En plus, je préfère m’occuper de mes enfants avant que les problèmes de la famille ne me tombent dessus ». Pour John Njende Chatad, fondateur de l’établissement, jusqu’ici, tout se passe bien. Le processus qui a démarré le 1er juillet dernier enregistre déjà 17 inscrits. « L’affluence est souvent observée vers fin août. C’est encore timide pour le moment, mais comme il y a déjà les salaires certains viennent en finir avec ce stress », confie le chef d’établissement.Dans le secteur public en revanche, les inscriptions n’ont pas encore commencé. Au Lycée général Leclerc comme au Lycée bilingue de Nkol-Eton, c’est encore la fièvre des délibérations des examens du baccalauréat et du probatoire. Il faut donc d’abord penser à faire sortir les résultats avant d’engager le chapitre des inscriptions. « Les inscriptions ne sont pas encore autorisées dans l’enseignement public. Quand elles sont lancées officiellement, il y a un texte du ministère des Enseignements secondaires qui les régit. Si nous n’avons pas encore de texte ça ne sert à rien d’en parler », explique André Fouda, proviseur du lycée général Leclerc.

Rentrée scolaire : on inscrit déjà dans le privé