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En coupe de France, un match sur cinq se termine par un exploit

Quelle est la proportion d’exploits en Coupe de France ? La cellule data sport de Ouest-France s’est posée cette question au lendemain d’un résultat retentissant, l’un de ceux qui font la saveur de cette compétition à part. Le SC Combourg, club de D4, venait de sortir une équipe de Régional 1, Chartes de Bretagne. Avec, bien sûr, l’envie d’y répondre. On s’en souviendra encore longtemps, car ce genre de prestation, avec un tel niveau d’écart, six pour être précis, est extrêmement rare. Elle n’arrive même jamais, en temps normal.

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En revanche, les exploits, c’est-à-dire qu’une équipe de niveau hiérarchiquement inférieure élimine une équipe d’une division supérieure, sont fréquents à chaque tour. Parce que la motivation de la « petite » équipe est décuplée, parce que celle de la « grande » est parfois diminuée, parce que c’est le foot, tout simplement.

Trois fois sur cinq, la meilleure équipe se qualifie

En analysant les 7 050 matches joués dans la compétition depuis le début de la saison 2021-2022 en France métropolitaine, lors des sept premiers tours du district 8 à la Ligue 2, on s’aperçoit finalement que le nombre d’exploits n’est pas si élevé que ce que l’on pourrait croire. Un peu moins d’une rencontre sur cinq débouche sur une surprise (soit 1 365 « exploits »), quand dans 60 % des cas, l’équipe supérieure s’impose (4 207 matches). Le reste du temps, le duel oppose deux clubs évoluant dans la même division.

288 clubs de district ont gagné les maillots

Pour beaucoup de clubs de district, la Coupe de France est la promesse de vibrer, de sortir de la routine imposée par le championnat. C’est l’espoir aussi de remporter le seul trophée à leur portée : le jeu de maillots promis aux équipes qualifiées pour le quatrième tour. Elles sont 288 à avoir réussi, sur quelque 5 000 engagées au départ.

L’écrémage s’est poursuivi lors des tours suivants puisqu’à l’aube du huitième tour, il ne reste qu’une seule équipe de niveau départemental, le RC Salouel qui évolue en division 2 et qui affrontera, ce week-end, Wasquehal (N3).

En coupe de France, un match sur cinq se termine par un exploit

Trois clubs de division 4 ont sorti des Régional 1

Même lorsque, sur le papier, l’écart de niveau est abyssal, insurmontable presque, l’exploit est possible. Trois clubs, en France métropolitaine, ont réussi cette année la prouesse de sortir une équipe qui évoluait six divisions au-dessus. En l’occurrence, à chaque fois des équipes de D4 contre des clubs de Régional 1. L’US Villeveyrac (Occitanie), l’ES Sainte Émilie (Hauts-de-France) et le SC Combourg (Bretagne), donc, ont respectivement éliminé le GC Lunel, Choisy au Bac et l’Espérance de Chartres. Malheureusement pour eux, ils ont tous été éliminés par la suite.

Des rencontres dans l’ensemble serrées

On le sait bien, en Coupe de France, les écarts se nivellent. C’est donc sans surprise qu’un plus grand nombre de rencontres se soient soldées sur un différentiel d’un seul but. 1633 au total sur environ 5 550, après avoir écarté les matches où la séance de tirs au but a été nécessaire pour départager les deux équipes (environ 1 200).

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Débattez !

Évidemment, plus le score est large, plus ce total baisse. À noter quand même le plus grand écart de la compétition : un 18-0 infligé par Chatillon Colombine (D2, Bourgogne Franche-Comté) à la pauvre équipe de Precy (D4). 450 affrontements se sont tout de même terminés par une différence de sept buts et plus.

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