Un mois après la mort de Rayanne, collégien de 14 ans abattu dans son quartier de Marseille (Bouches-du-Rhône) lors d'une fusillade le 18 août, la tristesse a laissé place à la colère. "Stop à la sauvagerie, on ne veut plus jamais ça", désespère une femme. "Ça devient grave, il n'y a pas de sécurité à Marseille", lance la mère de Rayanne. Une marche blanche est organisée dimanche 26 septembre en mémoire à l'adolescent.
Une enquête en cours
Le cortège a fait une halte à l'endroit où l'adolescent a été tué. Il était avec des amis près d'un point de deal. En quelques secondes, deux hommes à moto ont ouvert le feu
dans
leur direction. Rayanne est atteint par sept balles. "Ce n'était pas un règlement de
comptes
, mais un assassinat", lance la tante de la victime. Pour les amis de Rayanne, ce n'est malheureusement pas la première fois qu'ils endurent la mort d'un
voisin
dans ces conditions. "On perd trop de gens, c'est devenu banal", regrette un proche. Une enquête est en cours.