tankionlinar

Nantes. Au collège, sur les pas des conseillers principaux d’éducation

À peine 8 h et ça pulse déjà. Flot d’élèves dans le hall du collège. Vincent Carayol, l’un des deux CPE (conseiller principal d’éducation), jean’s, baskets et parka kaki, est déjà au taquet. C’est le deuxième jour de brevet blanc, ce mardi matin. « Ça a été hier ? », demande-t-il à un des élèves. Moue dubitative du jeune garçon. Et encouragement du CPE. « Aujourd’hui, ça va le faire », rassure-t-il.

Sur le cahier qu’il tient à la main, le nom des élèves qu’il doit voir, pour un justificatif d’absence, une retenue, un retard. « Ton mot d’absence, mon grand, toujours pas fait ? demande-t-il à l’un d’eux. Je le veux pour demain, d’accord. » « Imène, ton stage, tu en es où ? Tu as postulé à l’annonce du laboratoire que je t’avais donné ? » À un autre, arrivé récemment dans le collège : « Pour la semaine prochaine, on te donnera un programme un peu particulier. Comme tu as un projet dans le bois, je t’emmènerai voir le lycée Arago. »

Nantes. Au collège, sur les pas des conseillers principaux d’éducation

Un petit signe pour rappeler aux distraits la capuche du sweat à enlever, le masque à bien ajuster. « Ton nez, ton nez ! Voilà, c’est mieux comme ça. Allez, fonce. » Il ne s’est pas passé dix minutes, et on a l’impression d’un tourbillon. On s’étonne : Il les...

Partager cet article

Nantes. Au collège, sur les pas des conseillers principaux d’éducation

Ouest-France.fr